Sylvie Mazzella, Sociologie des migrations

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PUF, coll. « Que sais-je ? », mai 2014 – réédition 2021.

La mobilité volontaire ou forcée de populations d’un pays à un autre ne date certes pas du XXIe siècle. Cependant, le nombre de migrants dans le monde a triplé en 40 ans, atteignant 3 % de la population mondiale. L’ampleur comme la nature des flux migratoires a changé. En réaction à ces flux et en fonction des changements d’attitude des pays d’accueil, les notions de « seuil de tolérance » et de « risque migratoire » ont fait leur apparition. 
Simplificatrices, les politiques migratoires, sécuritaires et d’asile, tendent à se confondre tandis que demeure le déficit d’institutions juridiques internationales ou transnationales à même d’imposer de réelles régulations collectives et de réelles protections sociales à l’échelle mondiale. De nouvelles questions se posent, qui rendent indispensable de mieux comprendre et mieux penser les migrations : les déboutés du droit d’asile, de plus en plus nombreux, forment-ils désormais une nouvelle catégorie d’apatrides ? Quel type de reproduction sociale engendre un mode de vie à cheval sur deux ou plusieurs pays de plus en plus courant ? Ou encore, les migrations du sud vers le sud vont-elles supplanter celles du sud vers le nord ? 
En sociologue, Sylvie Mazzella fait le point des recherches menées pour analyser les phénomènes migratoires. 
Elle met ainsi en relief l’important renouvellement des connaissances permis par les approches transnationales.

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