Claire MIOT – La première armée française
De la Provence à l’Allemagne 1944-1945. Ed Perrin

L’étude de référence sur l’armée qui a libéré le sud de la France.

Le 15 août 1944, la première armée française débarque en Provence. Comptant dans ses rangs quelque 300 000 soldats, elle libère, à l’été, les grandes villes du sud de la France. Elle sera envoyée ensuite en Allemagne, dans les Alpes et dans l’Italie du Nord. Cette première armée française est dirigée par le général de Lattre de Tassigny, l’homme qui représenta la France à la capitulation sans conditions de l’Allemagne nazie, le 8 mai 1945.

La première armée française se voit confier un triple rôle : diplomatique, politique et militaire. Instrument de reconquête de la grandeur nationale quatre ans après la défaite, il lui incombe non seulement de faire la preuve, sur le champ de bataille, de la capacité du pays à se libérer lui-même, mais aussi de le hisser au rang des puissances victorieuses. Elle doit aussi, en intégrant des milliers de combattants venus de la résistance intérieure, agir comme le symbole de l’unité retrouvée de la Nation. Enfin, héritière de l’armée de la défaite et de l’armée de Vichy discréditées, elle doit faire face aux aspirations de rénovation que réclame la société française de la Libération.

Mobilisant un vaste corpus de sources rassemblées en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, pour certaines inédites, Claire Miot interroge ce temps charnière de rétablissement de la légalité républicaine et d’enracinement du pouvoir gaullien, ainsi que ce passage heurté du temps de l’Occupation à celui de la Libération, transition discontinue du temps de la guerre à celui de la paix.

Lire aussi

Capture d’écran 2024-04-30 à 10.35.05

Les citoyens contrôleurs de l’action publique. Belgique, France, Espagne (années 2010)

GAP_241

Les nuances de l’excellence. La politique de l’enseignement supérieur et de la recherche en Pologne, entre logique de marché et tournant autoritaire.

logo-GQ-150

Violences: une série de faits divers ne constitue pas une tendance de la société