Mohamed Tozy : « Travailler avec Max Weber », sous la direction de Jean-Pierre Grossein et Béatrice Hibou
2022

Capture d’écran 2022-10-05 à 11.39.31

Ce livre interroge la fécondité heuristique de la démarche wébérienne pour les sciences sociales d’aujourd’hui, alors même que celles-ci questionnent à nouveau leur fondement et leur objet. Il entend contribuer à une meilleure compréhension de l’œuvre de Max Weber à un moment où les références à celle-ci sont devenues plus nombreuses mais le plus souvent convenues, quand elles ne sont pas de l’ordre de la seule incantation ou qu’elles ne se réduisent pas à des stéréotypes rebattus.

Alors que l’œuvre wébérienne articule en permanence analyse empirique, construction théorique et réflexion méthodologique, sa réception française a été et reste davantage cantonnée dans l’approche théorique et exégétique.

Autour de quatre thématiques, le droit, la bureaucratie, la démagification du monde et l’art et la technique et en faisant appel, au-delà des spécialistes de Weber, à des chercheurs d’horizons divers qui « travaillent avec Max Weber », cet ouvrage veut rompre avec l’opposition stérile et inappropriée entre un Weber empiriste et un Weber théoricien et il ouvre le champ à des usages pluriels de l’œuvre wébérienne, sortant ainsi du seul domaine des « études wébériennes » , sans renoncer pour autant à la rigueur théorique et à la vigilance critique dont Weber reste un modèle.

Lire aussi

Celles-qui-peuvent-encore-marcher-et-sourire

Celles qui peuvent encore marcher et sourire

LPE_010

Quelles places pour les victimes dans les procès climatiques ? Témoignages et formalisations expertes

Les savoirs de l'extrême

Enquêter en milieu familial déprivé à l’extrême. Enjeux épistémologiques et éthiques de la recherche en territoire mahorais