Laurent Mucchielli – « Penser la violence »

publication

Rhizome 80-81 – « Échos de la violence », été 2021.
Article en téléchargement

« Des faits divers criminels abondamment relayés par les médias et les réseaux
sociaux jusqu’aux manifestations de rue, en passant par toutes les formes d’insultes et de harcèlements, notre société est saturée par l’usage du mot « violence ». Aucun territoire, aucun métier, aucune scène de la vie sociale ne semblent y échapper. Dans le débat public, « la violence » se dit généralement au singulier et elle n’a pas de contenu précis prédéterminé. C’est qu’il ne s’agit pas d’une catégorie d’analyse, mais d’une catégorie morale. Plus qu’une qualification de faits, il s’agit en réalité d’une disqualification de faits. La violence est quelque chose que l’on condamne. C’est de surcroît quelque chose dont on s’inquiète : « l’augmentation de la violence ». »

Lire aussi

Retours à_de la Terre

Jean Lagane, chapitre d’ouvrage : « Entre attachements à la terre nourricière et artificialisation à des fins industrielles — Le cas emblématique de la Zone à patates de Pertuis »

georg_geneve_post_coloniale_couverture_1

Guillaume Linte, chapitre d’ouvrage : « Josette Debarge, une médecin-missionnaire liée au Musée d’ethnographie dans la Genève coloniale (Cameroun, années 1920–1930) »

remi-28421_Page_001

Constance De Gourcy, direction d’un numéro de revue et articles – Théo Borel, article : « 40ème anniversaire. (D)écrire les migrations internationales » (Revue Européenne des Migrations Internationales)