Axe 5 « Violences, crises et
conflictualités contemporaines »
Animé par Walter Bruyère-Ostells et Benoît Pouget
Cet axe s’inscrit dans le champ des relations internationales, des études de la violence et des conflits, du fait militaire. Par son positionnement interdisciplinaire, il s’inscrit dans le courant des War and Security Studies et mobilise des grilles de lecture transnationales. Il se situe dans des renouvellements scientifiques : approches anthropologiques de la violence et de la guerre, nouvelle histoire des relations internationales et des mécanismes et acteurs transnationaux, enjeux mémoriels et représentations collectives.
Membres de l’axe
Cet axe se propose ainsi de réinterroger la notion de crise dans l’histoire contemporaine et le temps présent à partir de contextes de violence, de situations extraordinaires entraînant des recompositions politiques, sociales ou économiques à différentes échelles temporelles et géographiques (Europe, Méditerranée, Afrique). Ces ruptures sont discutées dans une lecture dynamique des événements et à plusieurs échelles temporelles permettant de bien saisir les micro-évolutions en amont et en aval.
En complément des approches traditionnellement développées dans les relations internationales, il s’agira ici de valoriser une approche par les acteurs, individuels ou collectifs, appréhendant les conflictualités à l’aune des hommes qui les portent. À la croisée des lectures nationales, internationales ou transnationales des tensions, il est question de définir les formes de rupture qui permettent de caractériser les crises et d’établir les formes de recomposition de l’action publique ; de saisir les seuils et degré de souffrance et/ou de violence qui peuvent légitimer l’intervention de forces armées.
Trois champs thématiques sont privilégiés :
Mots-clés : Relations internationales, violences, crises, nouvelles conflictualités, mémoire, États, armées, groupes non-étatiques, diplomates, sécurité.