SIGNOLES Aude
Coordonnées
Ma carrière d’enseignante-chercheure est marquée par une réorientation – thématique et géographique – de mes centres d’intérêt, ce qui explique que je développe deux thématiques de recherche, chacune sur un terrain particulier : la sociologie du pouvoir local appliquée au monde arabe (et au cas palestinien, en particulier), d’une part ; les politiques de mémoire et de fabrique de la citoyenneté, rapportées au cas français, d’autre part. J’ai parallèlement investi, mais dans une moindre mesure, deux autres objets de recherche : les mutations du nationalisme (palestinien) et l’humanitaire islamique (en France).
Fonctions
Membre de la Commission nationale, section 40 (science politique), du CNRS – depuis sept. 2021
Membre de la Commission scientifique de l’IFPO (Institut Français du Proche-Orient), UMIFRE CNRS-MAE, depuis déc. 2021
Représentante de Science Po Aix au sein du GIS Moyen-Orient Mondes Musulmans (depuis 2013)
Membre de la Commission scientifique de Sciences Po Aix (2020-2022)
Directrice du département de science politique, Sciences Po Aix (avril 2019/déc. 2021)
Co-Responsable du Master 2 Expertise politique comparée (Dynamiques Politiques et Mutations des Sociétés) – de 2018 à 2021
Co-responsable de la collection « Questions transnationales », Karthala-Sciences Po Aix, depuis 2012
https://www.sciencespo-aix.fr/contenu/notre-collection-questions-transnationales-karthala/
Directrice de rédaction du blog scientifique Un Oeil sur la Cité (Sciences Po Aix)
https://spx.hypotheses.org/
Membre du comité de rédaction de la REMMM (MMSH), Revue des Mondes Musulmans et de la Méditerranée
https://journals.openedition.org/remmm/
Domaines des recherches
Pour une sociologie du pouvoir local en Palestine et dans le monde arabe
Mes travaux de recherche doctorale ont porté sur le pouvoir local en Palestine. Croisant sociologie de la domination politique, sociologie des élites locales et sociologie de l’action publique territoriale, ils questionnent les relations de pouvoir entre périphéries et centre politique dans un contexte de construction d’un Etat et d’instabilité politique chronique liée au devenir incertain de négociations diplomatiques. Mes résultats mettent en évidence les modalités nouvelles d’un contrôle à distance des espaces urbains palestiniens (par l’hégémon israélien), en même temps que l’institutionnalisation d’un espace politique local spécifiquement national, dans lequel des modèles importés de « bonne gouvernance » circulent, ainsi que des référentiels techniques qui cherchent à légitimer l’intervention d’experts de l’urbain dans les prises de décision locale. Mes travaux soulignent également l’existence de pratiques de recrutement clientélistes des autorités locales, en l’absence d’élections municipales, et la montée d’entrepreneurs de cause favorables à la « démocratie locale », d’abord issus des rangs de l’opposition (de gauche et islamiste), puis rejoints par des outsiders du parti au pouvoir – en l’occurrence, les Jeunesses du Fatah. Enfin, à partir de l’exemple de la gestion de l’eau, ma thèse met en évidence des configurations locales des pouvoirs extrêmement variées, avec – partout – l’émergence d’agences régionales nouvelles qui concurrencent les municipalités « anciennes » dans leur rôle de pourvoyeuses de services, des acteurs privés qui s’invitent sur le marché (qu’il s’agisse de firmes multinationales ou d’ONG locales) avec des succès plutôt mitigés et des conflits très violents sur l’appropriation des ressources et les usages de l’eau, qui font ressortir des antagonismes villes/campagnes parfois fort anciens et conduisent à des mobilisations et coalitions d’acteurs hétéroclites, voire improbables.
Mes recherches doctorales se sont enrichies grâce à mon intégration dans des équipes internationales qui travaillaient sur l’administration locale en réformes à partir de terrains moyen-orientaux, maghrébins et d’Afrique sub-saharienne. J’ai ainsi fait des politiques de décentralisation en Palestine un objet de comparatisme méthodologique et y ai questionné, par effet miroir, à la fois, les contextes, enjeux et formes des controverses liées aux tentatives de transformations du pouvoir local. Après 2011, dans le contexte des mobilisations sociales et politiques des « printemps arabes », le choix de la décentralisation a été présenté par de nombreux décideurs politiques – en Tunisie, Egypte et Libye – comme une réponse aux exigences de plus de liberté et de dignité émanant des populations locales et comme un moyen de lutter contre les inégalités socio-spatiales entre régions. J’ai alors cherché à analyser les processus de changement – et de continuité – dans l’administration des affaires locales dans les différents pays du monde arabe « en révolution », en interrogeant notamment le rôle des bailleurs de fonds internationaux dans les transformations politiques, à partir des travaux sur la circulation des idées et modèles d’action publique.
Exil et (impasse) politique : les répertoires d’action multiples du nationalisme (palestinien)
Je mène une réflexion sur les soubassements et évolutions du nationalisme (palestinien). J’ai, tour à tour, étudié les liens entre islam politique, modernité politique et nationalisme ; violence politique et reconnaissance des revendications nationales ; politique coloniale et résistance(s) nationaliste(s) ; individuation, libéralisme économique et atomisation des revendications ; nationalisme diasporique et euphémisation/radicalisation/globalisation de la lutte. Plus spécifiquement, ce travail sur le nationalisme à distance m’a conduit à m’intéresser à la circulation des identités et des idéologies entre le Moyen-Orient et l’Amérique latine dans une perspective socio-historique. De manière générale, mes travaux sur la Palestine (contemporaine) optent pour une approche sociologique des processus socio-politiques observés, à partir d’enquêtes ethnographiques denses. Elles se distinguent, en cela, des approches de relations internationales dominantes dans le milieu académique, qui appréhendent cette société à l’aune de ses relations (compliquées, conflictuelles) avec ses voisins (israéliens).
Les associations de solidarité islamique, entre institutionnalisation d’un espace d’activité spécifique, professionnalisation des acteurs et usages contrastés du référentiel religieux
Entre 2017 et 2019, j’ai dirigé une recherche collective – sur contrat, pour le Bureau des cultes – sur les associations françaises de solidarité islamique, entendues comme des acteurs non étatiques à but non lucratif qui s’adonnent à des pratiques d’aide aux démunis en ancrant leurs raisons d’agir dans les préceptes de l’islam. Nous en avons étudié une quinzaine, en réalisant des études de cas sur quatre d’entre elles : Syria Charity, le Comité de Bienfaisance et de Secours aux Palestiniens, le Secours Islamique France et Lallab. Nous nous sommes ainsi attachée, dans un premier temps, à replacer l’histoire (récente) de ces associations dans une perspective sociologique, afin d’interroger leurs contextes d’émergence, les trajectoires d’engagement de leurs pères fondateurs et les dynamiques d’institutionnalisation de celles-ci. Ensuite, nous avons mis l’accent sur les politiques de mobilisation des affects déployées en direction des donateurs d’une part, des bénévoles d’autre part – à partir de l’observation des galas de charité et des appels à la levée de fonds. Enfin, nous nous sommes arrêtée sur les salariés de ces entreprises « du cœur » – très souvent féminins – afin de déterminer ce qui préside à leur entrée dans ce secteur d’activités, mais aussi à leurs rancœurs (nombreuses), voire à leur démobilisation. Notre hypothèse principale reposait sur la professionnalisation (rapide) d’un secteur d’activités en pleine expansion et de ses acteurs, couplée à des usages contrastés du référentiel religieux : parfois évincé, parfois très prégnant, parfois suggéré, ce dernier est, en effet, peu mobilisé dans la construction des causes humanitaires à porter, mais apparaît, en revanche, récurrent dans les sollicitations faites aux donateurs privés (constitués par le public des fidèles musulmans).
Politiques de mémoire et éducation à la citoyenneté : l’entrée des harkis dans les programmes scolaires en France
Cet axe de recherche, que j’ai développé dans une Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) soutenue récemment (en 2020), se propose d’analyser la mise en administration d’une nouvelle thématique d’histoire scolaire – les mémoires de la guerre d’Algérie et, plus spécifiquement, celles des harkis – à laquelle est, d’emblée, associée une finalité mémorielle et donc, civique. Son originalité provient du fait qu’il s’intéresse aux intermédiaires de l’action publique qui orientent, coordonnent et animent ces politiques éducatives à dimension mémorielle. Ces derniers interviennent à l’échelle des Régions (en la personne de l’Inspecteur d’Académie-Inspecteur Pédagogique Régional et/ou des Départements (pour le « Monsieur Mémoire » de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre). La Région Sud-PACA a servi de lieu d’ancrage principal à la collecte des données de terrain, dès lors que de nombreux harkis y ont été installés à partir des années 1960 et qu’elle constitue, aujourd’hui, un important territoire d’implantation et de mémoire de ces populations. Ma question de départ fut celle-ci : quel « récit du commun » ces acteurs formulent-ils ? Plus encore, quel sens social donnent-ils à l’enseignement de l’histoire d’une guerre coloniale et de ses mémoires ? Et, en quoi l’entrée des harkis dans les programmes scolaires est-elle considérée, par eux, comme propice à l’éducation à la citoyenneté des jeunes (lycéens adolescents) ?
C’est à partir de la sociologie de l’action publique et de la sociologie des mobilisations que j’ai élaboré mon hypothèse de recherche, selon laquelle les cadres intermédiaires de la fonction publique se saisissent de l’injonction au souvenir des autorités gouvernementales (qui souhaitent commémorer le passé dans une perspective victimaire et doloriste) pour défendre une vision d’une histoire (plus) critique – élaborée à partir des mémoires. J’ai déroulé ma démonstration en quatre temps. Le Chapitre 1 met l’accent sur le Rectorat et, plus spécifiquement, le référent mémoriel en son sein – en l’occurrence, l’IA-IPR en histoire. Je me suis attachée à souligner le rôle de coordination des activités de formation des formateurs qu’il endosse et les mécanismes incitatifs qu’il développe à destination des enseignants pour les encourager à faire entrer les harkis (et les mémoires de la guerre d’Algérie) dans les salles de classe. Le Chapitre 2 s’intéresse à l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ONAC-VG) en région et étudie le travail de cadrage de la parole des témoins que cet Etablissement public réalise et le sens qu’il attribue à leurs prises de parole publiques – plus spécifiquement, en milieu scolaire. Le Chapitre 3 part des témoins et de ce qu’ils donnent à voir de leur inscription dans des mémoires de groupe. En l’espèce, ils délivrent des contre-récits mémoriels et un message pacificateur qu’ils relient à la nécessité de lutte contre le racisme. Enfin, le Chapitre 4 étudie le travail des élèves. Il donne des pistes de réflexion sur les savoirs scolaires stabilisés, mais aussi sur ceux assimilés comme devant être retranscrits par les élèves, car attendus des enseignants. En soi, il permet de relier les récits des élèves aux discours officiels d’appel aux souvenirs de guerre, aux savoirs prescrits et à la parole des témoins.
Encadrement doctoral
Thèses soutenues (4)
Elen LE CHÊNE, « La ‘décharge’ de l’Etat dans l’accueil des étrangers. Réinvention de la tutelle et de la production du problème migratoire dans la Turquie contemporaine » (en codirection avec P. Aldrin, Sciences Po Aix/MESOPOLHIS). Contrat doctoral AMU. Soutenue le 10 mai 2021. Durée : 91 mois.
Elen LE CHÊNE est actuellement ATER au département de science politique de l’Université de Lille.
Ses publications :
- « Contourner pour exister : les Syriens et les acteurs humanitaires face à la bureaucratie turque» (avec Adrian Foucher), Migrations Société, 2019/3, n° 177, p. 53-67.
- « La gestion intégrée des frontières : circulation et projection internationale d’un « modèle » européen. L’exemple de la Turquie », Revue française d’administration publique,2017/1, n° 161, p. 117-132.
Iyad MOHAMED, « Les aides de l’Union européenne envers l’Autorité palestinienne en matière de sécurité depuis 2005. Etude de cas : la police civile » (en codirection avec M. Tozy, Sciences Po Aix/MESOPOLHIS). Thèse financée par une Bourse Ambassade de France à Jérusalem sur 3 ans. Soutenue le 30 mars 2021. Durée : 89 mois.
Iyad MOHAMED était responsable des relations publiques au Parlement palestinien lorsqu’il a entamé sa thèse de doctorat. Il souhaitait devenir diplomate grâce à la préparation d’une thèse. Il a réussi le concours d’entrée du ministère palestinien des Affaires étrangères lors de sa dernière année de doctorat et occupe aujourd’hui le poste de Directeur adjoint du département Afrique à Ramallah.
Esra SERIM, « Le facteur iranien dans les relations d’alliance entre la Turquie et les Etats-Unis d’Amérique » (en codirection avec G. Groc, IREMAM). Thèse financée par des bourses de fondations turques. Soutenue le 31 janvier 2020. Durée : 62 mois.
Habiba AS’HRAF, « Travailler la communauté, dire le sens. Mobilisations chiites au Yémen et Bahrein : Ansâr Allah et al-Wifâq (2000-2017) » (en codirection avec B. Rougier, CEDEJ). Thèse financée par des bourses de court-séjour de l’Ambassade de France en Egypte et le programme WAFAW-ERC. Soutenue le 31 janvier 2019. Durée : 61 mois.
Habiba AS’HRAF était assistante au département francophone de science politique de l’Université du Caire lorsqu’elle a entamé son doctorat. Sa bourse de financement de l’Ambassade de France prévoyait qu’elle intègre ce même département en tant qu’enseignante titulaire à la fin de sa thèse. Ce fut chose faite dès l’obtention de son doctorat. Elle constitue désormais l’un des pivots de l’équipe des enseignants-chercheurs sur place.
Ses publications :
- « Ansar Allah : de Saada à Saana », Moyen-Orient, n° 46, 2020, p. 24-29.
- Le confinement à l’Université du Caire. Témoignage d’Habiba Ashraf » [podcast], Un Œil sur la Cité, https://spx.hypotheses.org/3491
Thèses en cours (7)
Andrea GALLINAL ARIAS, « Les effets des crises migratoires dans les sociétés d’accueil : une analyse multisectorielle du politique. Les îles Canaries comme observatoire privilégié » (en codirection avec P. Aldrin, Sciences-Po Aix/MESOPOLHIS), Contrat doctoral AMU, 1ère inscription en 2021-2022.
Andrea GALLINAL ARIAS assure des TD de science politique à Science Po Aix durant l’année universitaire 2021-2022.
Ses publications :
- Local Economic Development in Asturias, 7 mai 2020, https://www.linkedin.com/in/andrea-gallinal-arias-28a790195/en?trk=people-guest_people_search-card
- « Les îles Canaries comme décor du nouveau border play », AntiAtlas des Frontières, https://www.antiatlas.net/le-borderscape-europeen-a-lepreuve-du-covid-19/
Sami OUCHANE, « La politique de coopération éducative de la France au Liban. Enseignement, francophonie et relations internationales 1946-1990 » (en codirection avec J. Honvault, historienne, IREMAM), Contrat doctoral de Sciences Po Aix-en-Provence, 1ère inscription en 2021-2022.
Sami OUCHANE est un doctorant au parcours atypique, puisqu’il a été enseignant d’histoire-géographie dans plusieurs lycées français à l’étranger durant huit ans. Il a réussi l’agrégation de géographie en 2021 en terminant à la 3ème place et a obtenu, la même année, un contrat doctoral auprès de Sciences Po Aix. Depuis lors, il assure des TD de science politique dans cette même institution.
Article publié à son propos :
- « La commémoration de la guerre s’invite au lycée Abdel Kader », L’Orient-Le-Jour, Beyrouth, 6 mai 2016, https://www.lorientlejour.com/article/984518/la-commemoration-de-la-guerre-sinvite-au-lycee-abdel-kader.html
Laurence DUFRESNE AUBERTIN, « Les murs de la colère. Droit au logement et mobilisations à bas bruit en Algérie » (en codirection avec E. Gobe, politiste, IREMAM), Contrat doctoral AMU, soutenance prévue en octobre 2023 (codirection depuis septembre 2021).
Laurence DUFRESNE AUBERTIN est une étudiante québecquoise que j’ai suivie durant ses deux Masters 2 réalisés à Sciences Po Aix d’une part, au département d’études arabes de l’Université d’Aix-Marseille d’autre part, puis durant son année au Caire durant laquelle elle a réalisé un apprentissage intensif de l’arabe. Elle s’est inscrite en thèse en septembre 2016 sous la direction d’Eric Gobe à un moment où j’avais trop de doctorants en codirection pour pouvoir la prendre. Je n’ai cessé de la suivre depuis lors et l’ai prise, avec l’accord de ce dernier, en codirection en septembre dernier. Laurence Dufresne Aubertin a été lauréate du Prix Michel Seurat du CNRS/GIS MOM en 2019. Elle a assuré des vacations au sein du département de science politique entre 2018 et 2020, notamment un cours magistral de Politique comparée en anglais. Elle vient d’être recrutée comme ingénieure d’études dans l’ERC DREAM Drafting and Enacting the Revolutions in the Arab Mediterranean. In Search for Dignity. From the 1950’s Until Today (dir. L. Dakhli).
Ses publications :
- « Algérie. La mobilisation à bas bruit des femmes », Orient XXI, 21 septembre 2021, https://www.pressegauche.org/Algerie-La-mobilisation-a-bas-bruit-des-femmes
- « Famille en danger » : matérialités et fabrique des ayants-droit aux logements sociaux en Algérie, L’Année du Maghreb [En ligne], n° 23, 2020, p. 121-134.
- « Revendications morales et politiques d’une révolte. Les émeutes du Mzab en Algérie (2013-2015) », L’Année du Maghreb [En ligne], n° 16, 2017, p. 209-222.
- [Myriam Aït-Aoudia, L’expérience démocratique en Algérie (1988-1992). Apprentissages politiques et changement de régime, Paris, Les Presses de Sciences Po, 2015, 300 p.], Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée[En ligne], n° 142, 2017
Article publié à son propos :
- « Le Prix Michel Seurat 2019 attribué à Laurence Dufresne Aubertin », https://orientxxi.info/magazine/le-prix-michel-seurat-2019-attribue-a-laurence-dufresne-aubertin,2897
Eva BERNARD, « Le mouvement des femmes entre auto-organisation et action protestataire : L’auto-défense collective contre les violences masculines à Istanbul et Diyarbakır », 1ère inscription en 2020-2021. Thèse financée par une bourse du GIS « Genre » et des bourses à la mobilité de l’IFEA, Istanbul.
Après un Master 2 en Politique des conflits, Droit et Justice à l’Université de SOAS à Londre, Eva Bernard a été journaliste free-lance en Turquie durant près de sept ans, Elle m’a contactée pour réaliser une thèse de doctorat durant l’année universitaire 2019-2020 et nous avons alors travaillé à l’écriture d’un projet de thèse, en partenariat avec E. Massicard (qui la suit avec moi de manière informelle). Depuis lors, elle est très investie au sein de l’IFEA d’Istanbul (UMIFRE).
Alice BAUDY, « Les recompositions identitaires chez les descendants de harkis » (en codirection avec P. Aldrin, Sciences Po Aix/MESOPOLHIS). Contrat doctoral de la Région Sud, 1ère inscription en 2019-2020.
Alice BAUDY a réalisé son mémoire de Master 2 sous ma direction sur un dispositif d’action publique que j’ai également étudié dans le cadre de mon Habilitation à Diriger des Recherches (HDR). Depuis son inscription en thèse, elle est très investie dans la vie du laboratoire ainsi qu’au sein de l’association des doctorants. Elle assure des TD de science politique à Science Po Aix depuis sa première année de thèse.
Ses publications :
- Sur les traces de la Villa Air-Bel : enjeux d’histoire et de citoyenneté à l’Ecole, 2021, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03436048/
Article publié à son propos :
- Alice Baudy et Pierre Sintès. Discussion autour de l’exposition 20 tonnes de bronze, 250 de granit, https://www.livre-provencealpescotedazur.fr/evenements/alice-baudi-et-pierre-sintes-596/page-1
Damien ROMAIN, « Les diplomates palestiniens entre libération nationale et technocratisation de la fonction de la représentation extérieure » (en codirection avec P. Aldrin, Sciences Po Aix/MESOPOLHIS). Contrat doctoral AMU. Soutenance prévue en juin 2022.
Damien ROMAIN a été enseignant contractuel en histoire-géographie, avant de s’inscrire en doctorat de science politique. Il est très investi auprès des doctorants et a été élu comme représentant étudiant au conseil de laboratoire. Il a été ATER à Science Po Aix en 2019-2020 et l’est, de nouveau, à l’Université de Lyon-2, durant l’année universitaire 2021-2022.
Ses publications :
- « Les diplomates palestiniens : une élite à la marge du mouvement national palestinien ? », SociologieS, 2020, https://doi.org/10.4000/sociologies.12951
- Représenter une « organisation terroriste » en Europe : le cas de l’OLP (1967-1974), Maghreb – Machrek, 2019/4, n° 242, p. 5-17.
- [LATTE Abdallah, Stéphanie ; PARIZOT, Cédric (dir.), Israël/Palestine, l’illusion de la séparation, Presses Universitaires de Provence, coll. Sociétés contemporaines, Aix-en-Provence, 2017], Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée[En ligne], n° 146,
- [BONTEMPS Véronique et al., 2020, Penser la Palestine en réseaux, Paris/Beyrouth, Ed. Diacritiques/Presses de l’IFPO], Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée[En ligne], n° 150, 2021.
Minas OUCHAKILIAN, « Crise du projet national et mobilisations protestataires dans les camps de réfugiés de Cisjordanie. Notables et militants du Fatah face à la gouvernance de l’Autorité palestinienne » (en codirection avec E. Gobe, politiste, IREMAM). Contrat doctoral AMU. Soutenance prévue en octobre 2022.
Minas OUCHAKLIAN a été journaliste free-lance en Palestine durant plus de dix années avant de se lancer dans le travail éditorial en sciences sociales et de s’inscrire en thèse. L’avancée de sa thèse a été ralentie par des problèmes de santé sérieux, qui l’ont conduit à suspendre son inscription durant deux années.
Ses publications :
- « Le gouvernement sécuritaire palestinien au prisme de l’émeute », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée[En ligne], n° 147, 2020
- [DOT-POUILLARD Nicolas, La Mosaïque éclatée. Une histoire du mouvement national palestinien (1993-2016), Paris, Actes Sud, 2016, 255 pages], in Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée [En ligne], n° 145, 2019.
- « Les groupes armés du camp de Balata (Cisjordanie). Mobilisation, révolte et économie parallèle à l’ombre des réseaux du Fatah », in V. Bontemps et al., Penser la Palestine en réseaux, Paris/Beyrouth, Ed. Diacritiques/Presses de l’IFPO.
Animation scientifique, responsable de programme
Animation d’équipes de recherche
- Sur la décentralisation dans le monde arabe
Avec Jean-Philippe Bras (Prof de droit public à l’Université de Rouen), j’ai animé une équipe de recherche constituée de chercheurs (notamment de géographes marocains et tunisiens) à l’occasion du premier Congrès du Groupement d’Intérêt Scientifique Moyen-Orient et Mondes Musulmans (GIS MOM), tenu à Paris en juillet 2015. Cette équipe a ensuite intégré des doctorants francophones affiliés à l’Institut de Recherche sur le Maghreb Contemporain (IRMC) de Tunis, ainsi que des doctorants de Sciences Po Aix. Elle a publié le résultat de ses réflexions collectives dans un dossier de L’Année du Maghreb, intitulé « Etats et territoires du politique. La décentralisation en débat » (édité en 2017). 7 de ses 10 articles ont été publiés en anglais sur des fonds du GIS MOM (et sont disponibles en ligne sur le site de la revue).
- Sur les sorties d’autoritarisme (mondes arabes/Amérique latine)
Avec B. Botiveau (IREMAM), j’ai piloté une équipe de recherche liant, par un accord de coopération scientifique, l’IREMAM, Sciences Po Aix et le Colegio de Mexico. D’autres institutions (et collègues) issus d’autres Etablissements scientifiques d’Amérique latine nous ont ensuite rejoints. Ensemble, nous avons initié un travail de recherche sur Observer les sorties d’autoritarisme dans le monde arabe et en Amérique latine. Une Journée d’études, que j’ai organisée à Sciences Po Aix le 27 juin 2014, nous a permis de publier un ouvrage collectif (chez Riveneuve, avril 2018, voir annexe 2, p. 17).
Contrats de recherche évalués suite à appel à projet ou de gré à gré
- 1 ANR sur Etat et diaspora (à partir du cas palestinien)
En 2005, alors que je venais tout juste de soutenir ma thèse, j’ai obtenu une ANR « Jeune chercheur » sur un programme de recherche collective, intitulé « La construction nationale palestinienne, entre vie diasporique et formation de l’Etat ». Je l’ai porté pendant cinq ans, en codirection avec avec Jalal Al-Husseini (chercheur associé au CERMOC-Amman). Ce programme a regroupé une quinzaine de doctorants de diverses disciplines (politistes, sociologues, historiens, géographes), rattachés à plusieurs centres internationaux de recherche (CERMOC-Amman ; CERMOC-Beyrouth ; Muwatin à Ramallah), sous le parrainage de Daniel Rivet (Professeur d’histoire) et Hamit Bozarslan (sociologue, Directeur d’études à l’EHESS) – l’équipe de Direction de l’ISSMM -, puis de Jean-Philippe Bras (Professeur de droit public). Budget total : 150 000 euros. Il a débouché sur la publication d’un ouvrage collectif (éd. IISMMM/Karthala, 2012).
- 1 programme financé sur L’humanitaire islamique (en France)
En mai 2017, j’ai répondu à un appel d’offre scientifique, dit « Islam, religion et société », émanant du Bureau des Cultes (BCC) (rattaché au ministère de l’Intérieur) sur « l’humanitaire islamique en France » (ou HUMISLAF), pour le compte de l’IREMAM. Débutée en janvier 2018, la recherche, que j’ai pilotée avec une ingénieure d’études, a réuni, durant un an et demi, une équipe de cinq personnes (dont deux étudiants de Master 2), qui se réunissait tous les deux mois à Aix-en-Provence. Deux étudiantes stagiaires nous ont rejointes sur les six derniers mois pour accompagner la rédaction du rapport final. Le budget total était de 25 000 euros. Un rapport de 250 pages a été remis au commanditaire de l’étude.
Productions
Habilitation à Diriger des Recherches
« Les Harkis à l’école et la fabrique du citoyen. Enjeux mémoriels, pédagogiques et civiques, de l’enseignement d’un groupe ‘victime’ » (V. Dubois, Garant), Université de Strasbourg, déc. 2020
Article dans revues internationales à comité de lecture (1)
« Régulation sociale et gestion des espaces municipaux en Palestine », Naqd, n° 16, Alger, 2002 (printemps/été), pp. 103-119
Articles dans revues nationales à comité de lecture (15)
« Etats et territoires du politique. La décentralisation en débat » [Introduction du dossier] (avec Jean-Philippe Bras), L’Année du Maghreb, n° 16, 2017, p. 9-25
« Comment accompagner les politiques de gestion urbaine et de décentralisation au Maghreb dans le contexte post-2011 ? Regards croisés d’acteurs de la coopération internationale et décentralisée » (avec Jean-Philippe Bras), L’Année du Maghreb, n° 16, 2017, p. 139-148
« Révolutions arabes, un événement pour les sciences sociales ? » [introduction] (avec Myriam Catusse et François Siino), Revue des Mondes Musulmans et de la Méditerranée (REMMM), n° 138, automne 2015, pp. 13-26. Article également publié en anglais : « Are the ‘Arab revolutions’ an event for Social Sciences ? » (avec Myriam Catusse et François Siino), Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, n° 138, 2015, mis en ligne le 18 décembre 2017, http://journals.openedition.org.lama.univ-amu.fr/remmm/10032
« Entretien avec Abaher Al Sakka, Sociologue palestinien » (avec Myriam Catusse et François Siino) Revue des Mondes Musulmans et de la Méditerranée (REMMM), n° 138, automne 2015, https://journals.openedition.org/remmm/9285
« ’Quand le lieu compte’. La réforme de la gestion de l’eau en Palestine : des configurations locales multiples », Géocarrefour, vol. 85-2, 2010, p. 129-140
« Construction nationale, territorialité et diasporisation : le cas palestinien » (avec Jalal Al Husseini), Maghreb-Machrek, n° 199, 2009, p. 23-42
« L’islamisme municipal, enjeu et garant de la modernisation des pratiques politiques ? » [Introduction], Critique Internationale, n° 42, Centre d’Etudes des Relations Internationales (CERI-Sciences Po), 2009 (janvier), p. 9-18
« Le Hamas, des islamistes au pouvoir », Maghreb-Machrek, n° 194, hiver 2007-2008, p. 39-54
« Les représentations du passé en Palestine. Municipalités d’hier, municipalités d’aujourd’hui », in Annales. Histoire, Sciences Sociales, « Histoire palestinienne », n° 1, janvier/février 2005, Paris : Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), 2005, pp. 109-126
« Gestion des espaces et contrôle politique : Israël au cœur du processus décisionnel local (1993-2000) », in Etudes Rurales, Paris : EHESS, 2005, p. 87-107
« Municipalités et pouvoir local dans les Territoires palestiniens. Entre domination israélienne et formation de l’Etat (1993-2004) » [résumé de la thèse], Annuaire des collectivités locales, Groupement de Recherches sur l’Administration Locale en Europe (GRALE), Paris : CNRS éditions, 2005, p. 619
« Israël/Palestine : la fin des fenêtres d’opportunité », Politique Etrangère, n° 4, 2005, p. 781-791
« Qu’en est-il du pouvoir local en ‘conjoncture politique fluide’ ? Le cas des municipalités palestiniennes durant l’Intifâdat al-Aqsâ », Egypte/Monde Arabe, n° 6, 2004, p. 37-54
« La réforme de l’Autorité palestinienne : une solution à la crise ? », Questions internationales, n° 1, Paris : La Documentation Française, 2003 (mai-juin), p. 35-41
« Réfugiés des camps, réfugiés des villes et familles autochtones : vers une reconfiguration des pouvoirs locaux en Cisjordanie », in N. Picaudou (ss. dir.), « La Palestine en transition. Crise du projet national et construction de l’Etat », Les Annales de l’Autre Islam, n°8, Paris : INALCO-ERISM, 2001, p. 315-338
Ouvrages individuels et direction d’ouvrages collectifs (5)
Amérique latine – Monde arabe. La diagonale des Suds, Paris, Riveneuve (avec B. Botiveau et F. S. Hidalgo), avril 2018
Les Palestiniens entre Etat et diaspora. Le temps des incertitudes (avec J. Al-Husseini), Karthala/IISMM, 2012
Vivre sous occupation, quotidiens palestiniens, Ginkgo, 2012 (avec V. Bontemps)
Le Hamas au pouvoir. Et après ?, Milan, 2006
Les Palestiniens, Collection Idées Reçues, Le Cavalier Bleu, 2005
Direction de dossiers thématiques de revues scientifiques (4)
« Etats et territoires du politique. La décentralisation en débat » (avec Jean-Philippe Bras), L’Année du Maghreb, n° 16, 2017, https://www.decitre.fr/revues/l-annee-du-maghreb-n-16-2017-etats-et-territoires-du-politique-9782271115881.html
« Révolutions arabes, un événement pour les sciences sociales ? » (avec Myriam Catusse et François Siino), Revue des Mondes Musulmans et de la Méditerranée (REMMM), n° 138, automne 2015 (https://remmm.revues.org/8981)
« Les municipalités islamistes », Critique Internationale, n° 42, CERI, 2009 (janvier)
« D’une Intifada l’autre. La Palestine au quotidien » (avec Bernard Botiveau), Egypte/Monde arabe, n° 6, Complexe/CEDEJ, 2004
Chapitres d’ouvrages (15)
« Ramallah », p. 307-310, in Bénédicte Florin, Anna Madoeuf, Olivier Sanmartin, Roman Stadnicki et Florence Troin (dir.), Abécédaire de la ville au Maghreb et au Moyen-Orient, Presses Universitaires François Rabelais, 2020.
« De Ramallah à Bogota, de Mexico au Caire : la circulation des identités et des idéologies » [Introduction], Amérique latine – Monde arabe. La diagonale des Suds (avec Bernard Botiveau et Hernando Salcedo Hidalgo), Paris, Riveneuve, avril 2018.
« Identité de l’Etat, intérêt national et politique étrangère. Actions et pratiques diplomatiques du parti AKP en Turquie depuis 2002 » (avec J.B. Lemoulec), in Mohamed Ali Adraoui, Les islamistes et le monde. İslam politique et relations internationales, Paris, L’Harmattan, 2015. Publié en anglais : « Identity of the state, national interest and foreign policy. Diplomatic actions and practices of Turkey’s AKP party since 2002 » (avec Jean-Baptiste Lemoulec), in Mohamed-Ali Adraoui (ed.), The Foreign Policy of Islamist Political Parties. Ideology in Practice, Edinburgh University Press, 2018.
“Nationalism, Diasporisation and Identity Transition. The Palestinian Case” (avec J. Al Husseini), in T. Batrouney, T. Boos, A. Escher, P. Tabar (ed.), Palestinian, Lebanese and Syrian Communities in the World. Theoretical Frameworks and Empirical Studies, Intercultural Studies 5, Heidelberg, 2015
« Promouvoir un Palestinien maître de soi et de son destin. La cause de ‘l’Etat d’abord’ selon Salam Fayyad», in C. Traïni (dir.), Emotions et expertises. Les modes de coordination de l’action collective, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2015
« Dans les territoires, l’ignorance de l’Autre », in Benjamin Stora et Abdelwahhab Meddeb (ss. dir.), Histoire des relations entre juifs et musulmans du Coran à nos jours, Paris, Albin Michel, 2013. Egalement publié en anglais : A History of Jewish-Muslim Relations. From the Origins to the Present Day, Princeton, Princeton University Press, 2014
« Le Hamas, des islamistes au pouvoir », in Samir Amghar (dir.), Les islamistes au défi du pouvoir. Evolutions d’une idéologie, Paris, Michalon, 2012
« Les ambiguïtés du processus d’Oslo », In Raphaël Porteilla, Jacques Fontaine, Philippe Icard et André Larceneux (ss. dir.), Quel Etat ? Pour quelle Palestine ?, Paris, L’Harmattan, 2011
« Le Hamas, organisation de résistance ou organisation terroriste ? », p. 55-76, in Corentin Selin (ss. dir.), Résistances, insurrections, guérillas, Presses Universitaires de Rennes (PUR), 2010
« Histoire(s), mémoires et ambivalences : le cas des municipalités palestiniennes dans la lutte nationale », in Nadine Picaudou (ss. dir.), Territoires palestiniens de mémoire, Paris : Karthala, 2006
« Réforme de l’Etat et transformation de l’action publique. Approche par les politiques publiques », p. 239-261, in E. Picard (ss. dir.), La politique dans le monde arabe, A. Colin, Paris, 2006
« Le pouvoir local, une affaire de familles », in Nadine Picaudou et Isabelle Rivoal (ss. dir.), Retours en Palestine, Paris, Karthala-IISMM, 2006.
« La ‘modernité’, arme et discours de conquête du pouvoir local dans la Palestine d’Oslo », p. 297-313, in Stéphanie Latte Abdallah (ss. dir.), Images aux frontières. Représentations et constructions sociales et politiques. Palestine, Jordanie 1948-2000, Beyrouth : IFPO, 2005
« Les ingénieurs palestiniens entre restructuration interne et accession au pouvoir politique : enjeux nouveaux de la phase de construction étatique », p. 141-169, in Institut National d’Aménagement et d’Urbanisme (INAU), Les métiers de la ville. Des métiers pour une gestion urbaine rénovée, Rabat : INAU, Paris, L’Harmattan, 2003
« Processus de paix et espaces palestiniens. Une géométrie complexe », p. 27-73, in Claude Liauzu (ss. dir.), Tensions méditerranéennes, Paris, L’Harmattan, 2003
Acte publié de colloques (1)
« L’action internationale des collectivités territoriales (AICT) : un choix ou une nécessité ? » (Aude Signoles, Discutante de la Table-Ronde), in Cités Unies France, L’action internationale des collectivités territoriales : des politiques publiques en recherche(s), Actes de colloque 4-5-6 décembre 2013 Grenoble, Coll. Cahiers de la coopération décentralisée, 2015
Rapport d’expertise rendu public (1)
Le système de gouvernement local en Palestine, Paris, Agence Française de Développement, Coll. Focales, 2010, 68 pages
Rapports internes (2)
Les associations musulmanes de solidarité. Des acteurs humanitaires comme les autres ? (avec M. Laakili), rapport remis au Bureau des Cultes (BCC) du ministère de l’Intérieur dans le cadre d’une réponse à appel d’offres (programme de recherche HUMISLAF), janvier 2019, 250 pages
« La question de la décentralisation en situation de ‘décompression autoritaire’ : les cas de l’Egypte et de la Tunisie », Méroé et l’Agence Française de Développement, avril 2014, 50 pages
Chroniques et Dictionnaires
Dans la revue Afrique du Nord/Moyen-Orient de la Documentation Française :
« La Palestine en 2014 : deux autorités rivales aux abois », 2015/2016.
« Palestine : vers une Intifada sociale ? », Afrique du Nord/Moyen-Orient, 2013.
« Sur-activisme des leaderships et démobilisation populaire dans les Territoires palestiniens », 2012.
« Territoires palestiniens : impasses sur tous les fronts », Afrique du Nord/Moyen-Orient, 2011.
« Lendemains de guerre dans les Territoires palestiniens », Afrique du Nord/Moyen-Orient, 2010.
Dans L’Encyclopédie Larousse [en ligne], 2012
« L’Orient arabe », « La Palestine », « Cisjordanie », « Gaza », « Autorité nationale palestinienne », « Hamas », « Fatah », « Mahmoud Abbas », « Salam Fayyad », « Khaled Mechaal », « Ismaïl Haniyeh », « FPLP »
Dans l’Encyclopédie Universalis, 2010
« Proche et Moyen-Orient », « L’Autorité palestinienne », « Mahmoud Abbas ».
Dans Le Grand Livre des Idées Reçues, Paris, Le Cavalier Bleu, éditions 2008 et 2010
« Les Palestiniens sont des terroristes » ; « Yasser Arafat ne voulait pas la paix »
Recension d’ouvrages scientifiques (8)
[Roman STADNICKI (dir.), « Villes arabes, cités rebelles », Paris, Editions du Cygne, 2015], Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée [En ligne], n° 147, 2020
[Julie CHAPUIS (dir.), « Villes en guerre au Moyen-Orient », Revue EurOrient, n° 43, 2013 L’Harmattan], Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée [En ligne], n° 144, 2018
[Leila SEURAT, « Le Hamas et le monde », Paris, CNRS, 2015], Politique Etrangère, 2016
[Banu SENAY, Beyond Turkey’s Borders. Long-Distance Kemalism, State Politics and the Turkish Diaspora, I.B. Tauris, 2013], Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée [En ligne], n° 138, 2015
[John COLLINS, Global Palestine, Londres, Hurst & Company, 2011], Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée [En ligne], n° 135, 2013
[Vincent LEMIRE, « La soif de Jérusalem. Essai d’hydrohistoire (1840-1948), Publication de La Sorbonne, 2010, 663 pages »], Métropolitiques [En ligne], 2011
[Benjamin BARTHES, Palestine. Une nation en morceaux, Paris, Éditions du Cygne, 2009], Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée [En ligne], n° 128, 2010
[Pierre-Yves SAUNIER et Shane EWEN (dir.), « Another Global City. Historical Explorations into the Transnational Municipal Moment 1850-2000 », Palgrave MacMilan, 2008], Géocarrefour, vol. 84/4, 2009